Introduction (Freesette)

De CRPE

Les troubles concernent environ 5% des élèves et renvoient à plusieurs sphères

  • Médicale : les dyslexies et dysphasies relèvent de la définition CIM (Classification Internationale des Maladies). Elles mobilisent de nombreux professionnels de la santé.
  • Familiale : elles pèsent surtout très lourd dans le quotidien scolaire et familial des enfants entraînant du stress et du découragement devant l'ampleur de la tâche.
  • Scolaire : elles génèrent l'échec à l'école. Les enseignants ont un rôle majeur dans le repérage de ces troubles et dans l'accompagnement à la scolarité avec une pédagogie adaptée.
  • Sociale : le traitement de ces troubles a un coût.

Une priorité

Ces troubles apparaissent depuis quelques temps comme une priorité à traiter : Cf. le rapport de Jean-Charles Ringard de 2000 - Media:Rapport JC Ringard.pdf.

Il a été suivi d'un plan d'action présenté par Jack Lang en 2001. La mise en oeuvre en a été précisée par la circulaire du 31 janvier 2002 et un encart du BO du 7 février 2002 : voir [1].

Cette politique a été réaffirmée par François Fillon.

Actions et études se sont succédées

  • Colloque de 2002 à Allevard-les-Bains organisées par la DESCO et l'Académie de Grenoble  : voir [2]

Premier éclairage

A propos des dyslexies et des dysphasies, on parle de troubles spécifiques du comportement. Ces troubles sont dits :

  • développementaux car ils ne sont pas acquis. On oppose la dyslexie développementale à la dyslexie acquise de l'adulte, suite à une lésion cérébrale. Le préfixe "dys" est réservé aux troubles développementaux et "a" aux troubles acquis.
  • spécifiques car ils excluent d'autres problèmes plus généraux comme la déficience mentale, le déficit auditif ou visuel grave, pathologie neurologique, problèmes psychiatriques. Les enfants dysphasiques, dyslexiques ou dyspraxiques sont avant tout des enfants. Ils ont une intelligence normale et fréquentent assidûment l'école.

Sources incontournables sur le sujet

Glossaire